C’est à la guerre de 1870 que cette place prit son nom actuel parce qu’il s’y trouvait une pompe à eau ornée d’une statuette de Saint-Guibert, fondateur de la première abbaye. Voir document ci-dessous. |

document date inconnue – source www.delcampe.be
Elle était située en-dehors des fortifications, au delà de la porte d’En-Haut aussi appelée porte Al Croix.
En 1898, une procession sur la place. Sur la droite, l’hôtel de l’Emprereur et la rue Sigebert.
Sur la gauche, la potale de l’Ange Gardien, devant le mur d’enceinte de la ferme abbatiale.
C’est en 1910 qu’on dressa sur la place un monument en bronze, oeuvre du sculpteur Jean Heraing et de l’architecte Théo Florence à l’effigie de Sigebert, grâce à un don du bourgmestre Gustave Docq. La statue a une hauteur de 505 cm, piédestal compris et fut produite à Bruxelles.

document non daté – source delcampe.be

Marché aux bestiaux sur la place
en 1945 – on voit en bas à droite l’abri qui avait été aménagé pour se préserver des bombardements.
photo collection personnelle – merci à Robert Nicolas
A gauche le bâtiment que l’on voit derrière les joueurs de balle pelote sur la photo suivante
Dans l’après-guerre, la Place avait aussi son équipe de balle-pelote
document: courtoisie Robert Graziano
.© IRPA KIK Bruxelles Cliché M120367 –

© IRPA – KIK – Bruxelles – cliché M120368 – 1965
La place vue de la rue Sigebert. La rue Sigebert s’appelait avant rue du Bordia. C’est aussi en 1910, lors de l’érection de la statue de Sigebert, qu’elle changea de nom. Rappelons que Sigebert fut le biographe de Guibert, fondateur de l’abbaye et canonisé en Saint-Guibert par la suite. Sigebert fut un des plus grands chroniqueurs médiévaux (v. 1030 – 1112).
On distingue à gauche les murs de l’école des filles. A cet endroit se trouvait avant l’Hôtel de l’Empereur. A droite du cliché, on distingue sous le gros arbre, la potale de l’Ange Gardien » et l’entrée de l’Institut Agricole qui deviendra la FAC. A droite de la Chapelle, à l’époque, se trouvait le « Banc des Menteurs » aujourd’hui disparu.
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année inconnue – source www.delcampe.be
A droite de l’image, on voit le début du « Café Royal » qui était aussi restaurant et qui possédait son billard comme le disait l’enseigne. Il était situé au coin de la place et de la Grand Rue. La maison juste à sa gauche, où l’on voit des personnages a été aussi un commerce et s’appelait « Au Pigeon Voyageur ». Je suis en train de chercher de quoi il s’agissait.
1904 – Sur ce document on voit bien à droite la naissance de la rue Docq devant l’école des soeurs Notre-Dame. Sur la gauche, la pompe à eau avec la statue de Saint-Guibert.
collection personnelle Robert NICOLAS

année 1913 – document source www.delcampe.be
On voit à gauche le bas de la rue Chapelle-Dieu et de la rue Astrid.
entretien et hommage au monument – avril 1934 – source delcampe.net
carte non datée – source delcampe.net
Un enterrement en 1915, venant de l’église, arrive sur la place St-Guibert en route pour le cimetière.
Sur le coin gauche, le Royal Billard, sur le coin droit le café et dentiste Delmez et le passage des déportés
Philippe Depireux nous précise qu’ il s’agit de l’enterrement du soldat Léopold Masson ,
gembloutois tué lors du conflit 14/18 et dont les funérailles furent organisées en grande pompe,
aprés que son corps fut rapatrié dans notre ville.
1935
carte non datée
entre 1955 et 1960
collection Robert Nicolas
éditions Smets – St-Servais – 1970-75
La place est encore pavée. Le mur d’enceinte gauche du pensionnat Notre-Dame a été remplacé par un édicule religieux avec statue de la vierge (Notre-Dame de Beauraing) inauguré le 03 juillet 1955. En face de l’ambulance, on voit la libraire Ducoffre (Monsieur Ducoffre était l’ambulancier) et à côté le coiffeur Nicolas. Alexandre NICOLAS et son épouse Jenny FAUVILLE étaient coiffeur et coiffeuse dans ce bâtiment acheté le 12-08-1954 à Emile Bassinne. Ils l’ont revendu à Mr. Jadoul le 04-04-1979 |
fin des années 50 – début des années 60.
photo François Depireux
A droite le passage des Déportés et l’entrée de l’Institut Agronomique. Les bâtiments en haut de la Grand Rue existent toujours. (démolis en 1965) Sur le coin à gauche, le Café Royal et à droite, le coiffeur NICOLAS Désiré, père de NICOLAS Alexandre dont on parle plus haut. |
voici le salon de coiffure de Désiré NICOLAS, en haut de la Grand-Rue, au coin du passage des Déportés. Son commerce a commencé avant 1917. Son épouse, Eva MOUCHETTE tenait le café et le tabac.
1964 – photo personnelle de Robert NICOLAS, petit-fils de Désiré
le même endroit vers 1972
photo personnelle Robert Nicolas
1966 – l’ambulance de Mr. Ducoffre
photo personnelle – courtoisie Robert NICOLAS
1971 – deux photos personnelles Robert Nicolas
course des 6 heures brouette des étudiants de l’Agronomie, vers 1984.
années 60 – Editeur Combier – Mâcon
sous la neige, dans les années 80′
courtoisie © Philippe Depireux
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La statue de Sigebert

la fameuse pompe à eau surmontée de la statuette de Saint-Guibert.
© IRPA – KIK Bruxelles – cliché A112977 – 1920
(photographe Laflotte)
A gauche de la statue on voit le porche de côté de l’Hôtel de l’Empereur et à droite, l’entrée de la rue Chapelle-Dieu
© KIK-IRPA, Brussels (Belgium), cliché M120205
1930
Au centre la statue de Sigebert, au fond le passage des Déportés et l’Institut
Il faut aller à l’arrière du socle de la statue pour voir la dédicace à Gustave Docq.
j’aie ete eleve a l’ecole des soeurs ensuite a l’ecole communale et a l’athenee dans les annees50 60
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