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Buisson Saint-Guibert

Le nom du Buisson Saint-Guibert provient d’une vieille légende gembloutoise. Wicbertus avait emporté comme seule arme, son bâton de pélerin pour se porter seul, à la rencontre des Hongrois qui dévastaient le pays en 954. Il voulait les dissuader de détruire la cité. La rencontre eut lieu environ à hauteur de la chaussée romaine, derrière le quartier de l’Agasse. Wicbertus serait parvenu à ses fins et certains hongrois se seraient même convertis au Christianisme. En revenant vers l’abbaye, près du carrefour de la rue de l’Agasse, il aurait planté ce bâton de pélerin dans le sol. Celui-ci grandit et devint une aubépine.

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Vers 1930, un buisson était encore vénéré à cet endroit comme étant la sainte aubépine. En 1934, peu avant le passage de la procession, des vandales détruisirent l’aubépine en la dynamitant. En effet, cet endroit saint fait partie du circuit de la procession nocturne aux flambeaux « Tours Saint-Guibert », à la fin de son parcours avant d’aller à la Chapelle-Marion et puis rejoindre la rue Notre-Dame. Voir le sujet précis et complet sur le blog de Marc Delforge    

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L’aubépine était située dans un terrain appartenant à Monsieur Dethier de Hannut, à l’endroit où s’élève l’habitation n° 48 (en briques d’un jaune pâle sur la photo) – source Professeur émérite Pierre Martens. Suivant le Professeur émérite Joseph Debuisson, la racine était conservée à l’hôtel de ville. (- cf. Domaine de la Faculté des Sciences Agronomiques – Pierre Martens – 1986). Donc avant sa démolition en 1989. Il serait intéressant de savoir où est cette racine actuellement.     

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Le tronc fut cédé à Louis Eggermont de Gembloux qui en fit tirer une statuette de Saint-Guibert par le sculpteur John Van Assche de Malines. Un certificat délivré par le bourgmestre Jules Bruyr atteste l’authenticité du tronc et de la statuette de 60 centimètres    

 

vestige 1.PNG vestige 2.PNG 

 Relique de l’aubépine de 1934

« A chaque Tour Saint Guibert, j’y participe avec cette relique dans ma poche »
Propriété, commentaire et document: Michel Vandersmissen 

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Au pied de la, rue, gare dans le dos

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L’ancienne poste de la gare – bureau PTT et ancien contrôle des Contributions

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le bâtiment dans les années 1960’s


01a.PNGA droite en montant, sortie des anciens transports Pirson
le site a été démoli en été 2017

01a.PNGA hauteur de l’avenue Monseigneur Heylen, vers la gare

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A hauteur du croisement avec la rue des Marronniers, vers l’Agasse

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chantier pour la construction des bâtiments « Les Pommiers » et « Les Platanes » en 2006
en arrière-plan la chaussée de Charleroi et à droite, « Les Marronniers »
photo © Marc Delforge


01a.PNGDos à l’Agasse, vers la gare

01a.PNGRond-point au bout de la rue. A gauche et à droite, la rue de l’Agasse . Tout droit l’avenue Moine Olbert

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Quelque part dans la rue, félin au repos…

 

Auteur : Jean-Marc Gilles

retraité, passionné d'histoire, de philosophie et de littérature

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