Il date de 1949, lorsque l’État reprend l’École Moyenne qui était gérée par la commune.
J’y ai usé mes culottes pendant 12 ans, comme beaucoup d’autres et j’en ai de merveilleux souvenirs. On, en avait marre de l’école, mais après, adulte, quand on connaît les difficultés de la vie professionnelle ou privée, on se dit: « bon dieu qu’est-ce que on était bien à l’école… »
A l’époque il y avait une rivalité entre l’Athénée et « L’école des frères » (Collège Saint-Guibert) – et parfois des échauffourées…
Je suis sorti de Rhétorique en 72 (salut aux Rhétos). Il y a 45 ans et il me semble que c’était hier.
Nos rhétos 72 constitue un groupe d’élèves remarquables, grâce à des enseignants remarquables.
C’est sans doute une des plus belles années que j’ai vécue, avec aussi mon service militaire en 1974.
Les professeurs et instituteurs qui ont jalonné mon parcours, restent dans mon cœur, dans mes souvenirs, et certains d’entre eux, plus que d’autres, ont marqué ma vie. C’est banal ce que je dis; chacun de nous peut dire la même chose, bien sûr. Mais ne l’oublions jamais. L’enseignement a changé, les élèves ont changé, les professeurs aussi, la société a changé.
Nulle part je n’ai trouvé de site internet propre à l’Athénée. Quelques liens morts renvoient par exemple vers des sites de vente (chaussures par exemple). C’est dommage lorsqu’on voit le site fouillé, documenté, illustré, que le Collège Saint-Guibert gère, par exemple. Allez, je ne vais pas réveiller d’anciens conflits. Mais ce serait une idée à creuser. Si vous trouvez des infos, je suis preneur.
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Quelques photos
photo aérienne circa 1970 – auteur inconnu – © D.R.
Ensemble de l’Athénée Royal – en haut, transversalement, la rue Docq, à droite la rue Albert.
C’était bien d’avoir des cours près de la cour des filles. L’éveil des premiers amours, les premiers troubles, les premiers émois, un regard, un sourire et on se dit: mais qu’est-ce qu’il m’arrive ? Eh oui, on tombe amoureux et on ne sait pas encore qu’on peut traîner toute une vie ce doux esclavage. Jamais je n’oublierai Geneviève, mon premier grand amour. Plus de 42 ans plus tard, je pense souvent à elle. Les regards chauds et chastes échangés dans les rangs, quand on se croisait pendant les changements de cours, et puis la sensation extraordinaire d’être bien. Elle est malheureusement décédée trop jeune. Je ne l’oublierai jamais. |
© Photos de 1956 sur le site de l’IRPA.
Entrée de l’Athénée Royal à gauche, vers « la cour des filles », rue Albert
© Google Géobasis 2009
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Clic sur dessin pour photo originale sur le site de l’IRPA: à gauche, coin de la rue Albert et la rue Docq. La maison du concierge de l’école, ensuite une première cour avec le « parking à vélo » ensuite l’escalier qui aboutissait dans la cour des garçons, plantée à l’époque de deux majestueux tilleuls.
Clic sur dessin pour photo originale de 1956 sur le site de l’IRPA: en face de l’Athénée, le parc du Bailli, aujourd’hui Parc d’Epinal qui avait un certain charme vieillot, plus arboré et moins urbanisé que maintenant, où on allait étudier, lire, se reposer après les cours
En haut de la rue Docq en venant de la rue Pierquin. A droite le début de la rue des Closières
Une entrée via le parking privé de l’école en haut de la rue de la poste (rue du Huit Mai)
Le long de la rue des Closières. Dans les années 70, en bas, c’étaient les classes primaires
et le couloir d’en haut était renommé « couloir des rhétos ». A gauche, le parc d’Epinal
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En montant la rue Albert: l’autre face de cette aile donne sur la « cour des filles »
En bas on donnait à l’époque des cours surtout aux écoles ménagères.
Cet accès pavé n’existait pas dans les années 70
En continuant dans cet accès (rue Albert), on arrive à la « cour des garçons »
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La « cour des garçons » comme on disait. Au-dessus des poubelles bleues à gauche de la photo , se trouve insérée dans le mur, la stèle ci-dessous.
Stèle en commémoration des Combattants et Résistants gembloutois
tombés pour la Patrie durant la guerre 40-45
La « cour des garçons », accès par la rue Docq
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la « cour des filles » (accès rue Albert)
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La cage d’escalier qui relie la cour des filles à la cour des garçons et aux différents ci-dessous
Ceux qui entourent la cour des garçons
Ceux qui entourent la cour des filles
Hiver 2010 – http://www.globalview.be
courtoisie © Simon Schmitt
agrandissement et rénovation des bâtiments de la cuisine.
Inauguré par Elio di Rupo en 1993.
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Quelques souvenirs
auteur inconnu © D.R. – sur Delcampe.net
photo de famille Gilles Jean-Marc
la remise des prix en fin d’année – elle avait lieu dans la salle des fêtes de l’ancien Hôtel de Ville. On y entrait en rangs, par l’accès arrière de la scène de la salle, par le parc, derrière le château Gérard. Sur la photo suivante, on voit par où on descendait, à droite après le côté du château A la sortie, devant le perron après la cérémonie – année 65 ou 66 De gauche à droite: moi, mon cousin Philippe Depireux, Michel Guillaume et Yves Art. |
Rhétos – En avril 1972 – Notre voyage mémorable et fantastique à Vienne
une soirée, tout aussi inoubliable, dans un Heurige, à Grinzing
De gauche à droite: Gérard Van Keerberghen, Muriel Vervaeck, Edith Hoc, Colette Nazé, Patrice Coppin, moi, Brigitte Beernaerts – Jc Dujardin, prof d’anglais.
document remerciement à Colette Nazé- et à Jean-Pierre André.
Préparation du bal des rhétos 1972 dans la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville
Les Rhétos en 1975
document Jacqueline Grolet
Le corps professoral et le personnel – fin des années 60 – début 70 – La photo n’est pas très claire, mais on peut reconnaître: assis, le 1er à gauche, Daniel Préat, secrétaire -surveillant, assis au milieu avec des lunettes foncées, le préfet Séquaris, à sa gauche sur la photo, Monsieur Bocart (latin-grec), monsieur Matagne (math). Le 2e à droite du préfet, Monsieur Hautot (math), à l’extrème droite assis, Jean-Pierre Verheggen avec peut-être monsieur Seilleur (physique, chimie) assis à ses côtés ? |
Monsieur Delwick, professeur de géographie, fin des années 60, début des années 70
Un grand Monsieur….
Remerciement à Jean-Claude Jacquemin
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Carte de visite de Monsieur et Madame Wauthy, anciens directeurs de l’école. Quand j’ai commencé en 1ere primaire chez Monsieur Pétrisse, année scolaire 60-61, leur maison donnait sur la cour des garçons par laquelle on y avait accès, à peu près à hauteur de la volée d’escalier qui aujourd’hui donne sur cette cour, rue Docq.
auteur inconnu – © D.R.
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photo auteur inconnu © D.R.
Ici, pendant la 2e guerre l’école primaire et moyenne, rue Docq, l’Athénée ne portait pas encore son nom d’ARG. A droite, la maison du directeur, à gauche, les classes primaires des garçons, lorsque moi je suis rentré en 1960.
La cour des garçons – 1952
photo auteur inconnu – © D.R.
année 1946 – photo – auteur inconnu – © D.R.
Avec le professeur de gymnastique, Roger Grégoire, qui a été une figure du Rassemblement Wallon dans notre ville et quelque part un peu visionnaire. J’ai eu aussi cours avec lui de 1967 à 1969, et nous avons été de bons amis après ma sortie de rhéto en 1972. |
Ces trois documents, sont issus du livre de Robert Graziano « J’avais 13 ans en 1945 », mars 2006,
imprimerie Libert, en édition privée non commerciale. Merci à Martine Guillaume et à l’auteur.
photo capture d’écran © RTBF – 1983
Le préfet SEQUARIS
Dans l’émission A SUIVRE de la RTBF du 03 juin 1983, un reportage intitulé:
Enseignement: traditionnel ou rénové, tourné en partie à l’Athénée de Gembloux
photo capture d’écran © RTBF – 1986
Dans l’émission Cargo de Nuit de la RTBF diffusée le 14 mai 1986. Un reportage sur Jean-Pierre Verheggen.
Un être précieux et particulier que j’ai l’honneur d’avoir eu comme professeur à l’ARG.
Un autre reportage de 49 minutes dans les archives Sonuma.be
vue aérienne – automne 2015
courtoisie © Simon Schmitt
photo auteur inconnu © D.R.
2e primaire filles – classe de Mlle Alloin
document merci à Andrée Hougardy.
photo dans la cour des filles, rue Albert – non datée- auteur inconnu © D.R.
source Delcampe.net
photo auteur inconnu © D.R.
classe non renseignée – le professeur devrait être Monsieur Degreef, professeur d’histoire.
photo auteur inconnu © D.R. – classe de maternelle, institutrice Madame Demeure – hiver 58-59
document, merci à Jean-Jacques WILLAME
classe de 1e C – Professeur de mathématiques, Mme. Huyvaerts en fond de classe.
auteur inconnu © DR
document, remerciement à Hervé JOSEPH
article du journal Vers l’Avenir – juin 1991
document merci à Andrée Hougardy
en-tête de couverture de la revue « Liens »
Merci Jean-Marc pour tous ces merveilleux souvenirs ! Ça nous replonge dans des souvenirs impérissables et nous laissent quelque peu nostalgiques. Je n’ai pas eu le courage ou la volonté d’aller jusqu’à la rhéto mais je garde néanmoins en mémoire toutes les amitiés et tous les amours (chastes) de cette belle époque de notre adolescence, et même antérieures.
Avec tous mes respects aux professeurs et instituteurs qui ont collaborer à faire de moi ce que je suis (pas grand chose), ils ont bien eu du mérite (quand même). Je transmets également par ces quelques lignes tous mes meilleurs sentiments à ceux et celles qui ont traversé un temps soit peu le parcours de mon existence. Ce fut une joie…., que dis-je ?….du bonheur.
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MERCI, merci de nous replonger dans ces merveilleux souvenirs.
1966-67 3ème primaire avec Mr Bradfer
1967-68 4ème primaire avec Mr Duchêne
1968-69 5ème primaire avec Mr Lardinois
1969-70 6ème primaire avec Mr Martin
et puis la « grande école » 1ère et seconde rénové et ses cours de cuisine, de couture et ateliers…
j’ai quitté Gembloux en 1973 ( j’étais un orphelin résidant à la fondation Joseph Denamur rue de Mazy, 1 )
que de bons souvenirs, mr Bradfer qui m’offrait son dessert tous les jours car je n’avais pas d’argent de poche
mr Duchêne qui m’avait invité chez lui à Chastre pour passer des vacances avec son fils
mr Lardinois qui m’avait « offert » mes prmières bandes dessinées ( Tintin )
Et Mr Martin ( le sévère que personne n’aimait qui avait fait de moi son protégé au premier rang….)
En écrivant tous ces souvenirs, j’en ai les larmes aux yeux et il faut que j’arrête d’écrire…
Sincères salutations à toutes celles et ceux qui ont vécus ces années-là.
Joël
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Très beau reportage qui me rappelle de très bons souvenirs que j’ai eu l’occasion de raviver il y a une quinzaine d’années lorsque pendant quatre ou cinq ans j’ai participé à un jury d’examen. A cette occasion, j’ai rencontré certains profs que j’avais côtoyés et je dois dire que cela m’avais fait un choc non seulement de les revoir mais également de revoir ces couloirs et ces classes que j’avais fréquentés pendant des années y compris les primaires.
Ayant pris ma retraite il y neuf ans et m’étant expatrié en France j’ai dû renoncer à l’invitation de poursuivre cette « aventure » annuelle.
Merci à toi et continue à faire revivre et connaître Gembloux.
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