Chenémont (ferme de) – Corroy

La ferme de Chenémont est une ancienne dépendance de la seigneurie de Corroy. C’est un ensemble des 17e et 18e siècles serré autour d’une cour rectangulaire. Quadrilatère chaulé en brique et pierre bleue, isolé sur les hauteurs. A l’est, les vallonnements descendent vers la vallée de l’Orneau.

 

 

 

 

En arrivant des Trois Ponts, après avoir laissé la station d’épuration sur la droite, on  arrive à la ferme en passant d’abord devant les installations modernes, nouvelles constructions.

On arrive devant les anciens bâtiments et l’entrée de la ferme, côté ouest

 

A gauche de l’entrée on trouve un long corps de logis bas. Il est daté de 1618 par des ancres insérés dans la façade principale (au-dessus des 4 premières fenêtres sur la photo). De cette époque subsiste le haut soubassement de moellons biseauté. La façade, sur une cour transformée au 19e siècle, montre une porte à linteau droit, sur la gauche, et six fenêtres semblables sur piédroits. On voit au centre une trace d’une baie antérieure. Sur le toit, trois lucarnes à croupe récentes, et à droite de la façade en haut, trace d’un monte-charge.

De cette époque subsiste aussi  sur le pignon sud (ici à gauche de l’entrée) une porte de cave surbaissée sur lourds piédroits chaînés, un pignon à épis et une fenêtre bouchée. Les fenêtres sont des 19e et 20e siècles.

Côté nord, on trouve des étables, sur base de moellons. Le millésime 1713 est gravé sur une poutre.

Sur le côté sud de la ferme (ici à droite du porche d’entrée), on trouve une longue grange sur base de moellons. Le pignon ouest est débordant. La haute porte de cette grange est surmontée d’un imposte armorié qui se trouvait autrefois au-dessus du porche d’entrée détruit après la guerre.

Il s’agit d’une pierre de remploi en calcaire aux armes de René de Nassau-Corroy et Catherine de Namur d’Elzée, seigneurs de l’endroit pendant la deuxième moitié du 16e siècle.

 

Clin d’oeil