Ce lieu-dit, « La Large Eau », fut bâti de deux moulins dont l’un était une scierie. Des retenues d’eau alimentaient ces usines hydrauliques. Le nom de l’endroit est aussi connu depuis bien longtemps sous le nom de Hebbes, Hebe ou Hebre. L’Arton, reçoit (environ 200 m en amont *) le ruisseau du Bois Henry, connu aussi sous le nom de ruisseau de Chêneroux ou Chêneroolles s’élargissait donc en cet endroit d’où le nom actuel. Le petit ruisseau venait de la fontaine Henry ou fontaine à la Chouette. (Remy Bauvin)
* ndlr
En bas du Try Colau. A droite, un chemin remonte vers Gembloux, le Baty de Fleurus et la rue de la Bouteille.
Sur la gauche, le vivier et le chemin qui longe l’Arton et retombe près des Trois Ponts.
Dans l’autre sens, vers le Try Colau (à gauche). En face la station de pompage P201
A droite un chemin qui va rejoindre l’Arton (Le Gué) et les bois sous Ferooz.
Le Vivier
« Cet étang ne se trouvait pas à cet endroit il y a encore quelques années. Il a été déplacé fin 1990 Auparavant, Il se trouvait à droite du chemin qui vient du Try Colau , dans le virage qui repart vers la rue de la Bouteille à Gembloux » (Remy Bauvin) |
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» Voici (enfin) un extrait d’une carte-plan de la terre de Gembloux du début du XVIIIe siècle (A.E.N.n cartes et plans n° 281). L’actuel site de la Large eau avec les noms des lieux-dits de l’époque et la figuration de l’Harton et ses deux moulins. Le ruisseau fait la frontière (contestée) entre la terre de Gembloux et le comté de Namur. L’agencement ancien se passe de commentaires. Ce plan détaille les biefs du ruisseau et leur disposition pour alimenter un moulin à farine et un moulin scierie. Lorsqu’on se promenait dans le coin, il n’était pas rare de rencontrer des briques et des morceaux de pierre provenant des restes de ces « usines hydrauliques« . (Remy Bauvin) |
Situation
Le Gué
Le chemin qui y donne accès depuis la station de pompage d’eau.
L’Arton . A l’arrière-plan, la station de pompage.
L’Arton part à travers bois vers les Trois Ponts
De l’autre côté du petit pont, des sentiers à travers bois mènent au nord de Ferooz et singulièrement vers la rue des Communes.
Addendum
Dans l’immédiat avant guerre et durant les années de guerre la Large Eau était, le dimanche après-midi, une sorte de plage pour les gens de Gembloux et de Lonzée. Les abords étaient alors noirs de monde. On y entretenait bénévolement un petit barrage de pierres entassées et colmatées d’argile, et cela donnait un peu de profondeur permettant dans la partie la plus large, les ébats des enfants et d’autres. On piqueniquait sur le versant côté Ferroz…De là, les plus fûtés rejoignaient en cachette l’étang Mélot à 600m dans le bois vers Lonzée, et je me souviens qu’à l’été 44 et 45 on y faisait (dangereusement) du canotage improvisé dans un demi réservoir d’avion US récupéré après largage mais lequel, sans quille, avait une fâcheuse tendance à se retourner, alors que la profondeur avoisinait les 3 mètres à proximité de la vanne à crémaillère de contrôle du niveau d’eau ! Cet étang était interdit d’accès, mais qui n’était pas vu n’était pas pris! Pour se baigner, comme on disoait alors, on avait une autre possibilité dans l’Arton, à hauteur du vieux moulin d’Arton, à la sortie du conduit passant sous la route de Saint-Denis. Un barrage là aussi donnait une profondeur d’environ 1m50, bref le bonheur. (Raoul François) |