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On trouve à l’entrée de l’église, les statues de Saint-Pierre qui a perdu la main droite, et Saint-Benoît qui a perdu la tête.. Ces statues sont du sculpteur Vingerhout, réalisées au moment de la reconstruction de l’abbaye. A l’origine elle étaient placées dans des niches encastrées dans le mur de la conciergerie conventuelle (remplacées par des têtes de chevaux). Les statues ont été abîmées du fait de leur abandon un certain temps dans la cour de l’Institut Agronomique |
LA NEF
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Depuis le transept, vers le jubé.
LE MAÎTRE AUTEL
Il est contemporain de l’édifice. il se trouvait primitivement sous la coupole, centre de la croix grecque que l’église formait en son aspect originel. Depuis 1960, on lui a enlevé le tombeau gisant sous la pierre d’autel, ainsi que la tour d’exposition surmontant le tabernacle.
La croix centrale possède une allure janséniste; en effet, les bras du Christ sont tendus vers le ciel
en un appel au secours, et non largement ouverts en un geste de miséricorde
photo © Marc Delforge
Le tabernacle en cuivre a été réalisé par les frères Dehin de Liège, auteurs du dernier reliquaire de Saint-Guibert. Les portes sont garnies de deux coeurs surmontés d’une croix qu’entourent des flammes. L’un est couronné d’épines, l’autre est percé d’un glaive et orné d’une guirlande de feuilles. On doit d’innombrables oeuvres un peu partout aux frères Dehin, orfèvres réputés de Liège, fin XIXe début XXe siècles. |
Les chandeliers de cuivre sont de Middel, un Gembloutois.
L’autel est surplombé d’un tableau aux mesures importantes (4,9 X 3,98 m), datant de 1892 et que l’on doit au peintre Gembloutois Jacques-Louis Bonet, « La Translation de la dépouille de Saint-Guibert ». Le peintre Bonet est originaire de Grand-Manil; ses parents exploitaient le moulin de Bedauwe. Bonet a mis huit ans pour réaliser cette oeuvre. Il s’est peint lui-même en haut à gauche, et sous lui, il a représenté Théodule Famenne, doyen de Gembloux. Endommagé par l’incendie du 23 juillet 1901 (comme les stalles) mais aussi lors d’un autre incendie dans l’église en 2011 le tableau a fait l’objet d’une restauration complète. Voir à ce sujet l’article complet de Pierre Aubry dans le bulletin n° 90 de 2017 du Cercle Royal d’Art et d’Histoire de Gembloux. |
Le plafond au-dessus du maître-autel.
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La coupole au-dessus de la croisée transept et nef |
LES FONDS BAPTISMAUX
Ils sont en pierre et leur couvercle en cuivre. La cuve est ornée de quatre blasons aux trois cléfs.
Ils sont à présent dans la Chapelle Notre-Dame.
LA CHAPELLE NOTRE-DAME
L’autel est en marbre rouge. Sur les pilastres, des médaillons ovales sont sommés de guirlandes de fleurs et de fruits, avec le noeud Louis XVI. Ils contiennent l’image d’un saint et d’une sainte portant des fleurs.
LA CHAPELLE DE L’ECCE HOMO OU DU SEIGNEUR FLAGELLÉ
La statue miraculeuse de l’Ecce Homo » est en chêne, bariolée d’abondantes couches de peinture. Elle mesure environ 1,5 mètre. Le Christ debout croise les mains sur la poitrine, où les maintient une grosse corde. La tête est ceinte de la couronne d’épines. Un manteau pourpre est jeté sur les épaules. L’autel est en marbre rouge strié et le tabernacle en cuivre est assez récent. La statue date semble-t-ildu XVIIe siècle et le fronton triangulaire est surmonté de la croix. |
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LA STATUE ET LES RELIQUES SAINT-GUIBERT
ANCIEN AUTEL NOTRE-DAME DE L’ESPÉRANCE
Le monument se trouve au croisillon septentrional. Au sommet, un angelot porte un médaillon ovale donnant une vue de l’abbaye. Dans le bas, un cartouche porte un texte de Saint Ephrem: « Elle est l’Espérance des Désespérés »
LA CHAPELLE SAINT-PIERRE
L’autel en marbre porte une statue de Saint-Pierre tenant une croix en position renversée
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Aux coins se dressent des statues de martyrs: trois des soldats de la Légion thébaine, les saints Maurice, Exupère et Candide, et une de Saint-Victor, un officier romain en garnison à Marseille. |
Le buffet de l’orgue est surmonté d’une statue en bois de Saint-Pierre. Il tient une colonne et des cléfs. L’église abbatiale ainsi que le monastère lui étaient consacrés. De part et d’autre du sommet du buffet, on trouve des pots à feu, vases décoratifs surmontés d’une flamme tournante. L’orgue nouveau avait été commandé par la Fabrique d’Église le 12 décembre 1829, sous le pastorat du doyen Pierre Roubaud ( 1829-1835), à François-Joseph Rifflart de Fosses. De nouvelles orgues furent placées en 1887 |
L’escalier tournant d’accès à l’orgue.
D’AUTRES STATUES
D’autres statues se trouvent à la croisée de transept. Saint-Guibert, ( v. 890-962), fondateur de l’abbaye de Gembloux; Saint-Benoît, fondateur de l’abbaye de Monte Cassino en Italie vers 529; Sainte Scholastique (480-547), soeur de Saint-Benoît et fondatrice d’un couvent de bénédictine près de Monte Cassino; Sainte Gertrude, (v.626-659), fille de Pépin de Landen, fondatrice de l’abbaye de Nivelles. |
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source: La Paroisse de Gembloux – abbé Toussaint – éditions de l’Orneau 1982 – p.166 à 169 (extraits)
Excellent reportage et très belles photos.
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