Article et photos de Etienne et Michel Champagne.
Après les événements tragiques de mai 40, les victimes françaises et nord-africaines retrouvées sur le sol ernageois furent d’abord enterrées au cimetière rue de l’Europe. En 1941, la communauté ernageoise fit dégager le coté nord de l’ancien cimetière situé entre l’église et le presbytère pour y aménager un cimetière militaire.
Les photosci-après montrent les phases de cette inauguration au départ de la rue Camille Cals, 7 devant la maison de mon grand-père, Emile Champagne, (actuellement famille H et M-N Rollin), à l’église et ensuite au cimetière
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71 tombes furent ainsi déplacées, elles y resteront jusqu’à la fin des années 60 date à laquelle le Gouvernement Français acheta un terrain à Chastre et y fit regrouper toutes les tombes disséminées dans tous les environs. Détail surprenant : au départ, on avait placé des croix sur toutes les tombes, mais elles furent remplacées ensuite par les stèles musulmanes pour les nord-africains.
De l’ancien site du cimetière, subsistent 3 pierres tombales
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L’une est dressée contre le mur de l’église, consacrée à Marie Chatelain, jeune fille de 18 ans de Châtelineau, orpheline de père et mère et décédée au presbytère. Aussi coté église, une au nom de Jean Joseph Denamur (1792-1879) et puis au fond du cimetière coté presbytère, une troisième au nom de son épouse, Julienne Mausta (1812-1899). A noter que Jean Joseph Denamur était le cousin germain de mon arrière-arrière grand-mére, Françoise Denamur, et aussi son témoin à son mariage… Comme on se retrouve ! Et pourquoi seules ces trois tombes sont restées là ?