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Coninsart (ferme de)

Au XVIIIè siècle, la Cense de Coninsart et celle de la Haute-Baudecet, dont les terres se touchent, sont deux des plus belles exploitations agricoles de la Hesbaye. La Cense de Coninsart comportait 110 bonniers, plus les bois de la dépendance de Coninsart, juridiction de Petit-Manil. Elle était la propriété de l’abbaye de Gembloux.

2.PNG« Carte figurative de la ferme de Colinsart et des bois de sa dépendance, appartenant à l’abbaye de Gembloux; dressée par l’arpen… » – 17611762 – Archives Royales

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Selon plusieurs ouvrages, en 1794 le fermage de Coninsart était de 1206 florins et 250 stiers d’orge. En 1785, il était de 1306 florins et 150 stiers d’orge. Le censier de Coninsart devait, outre son rendage, satisfaire à l’Abbaye de Floreffe et curé de Grand-Leez pour rente en grain. Il doit payer les XXè des bois de l’Abbaye de Gembloux sis à
Petit-Manil.

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Philippe Gomand-Piérart tient Coninsart par bail de 1707 à 1715, recommence une nouvelle période de 1716 à 1724, mais meurt en 1720. Son fils Philippe Gomand-de Lathuy lui succède de 1720 à 1778. 

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Jean Gomand-Labar (fils de Philippe Gomand-de Lathuy) lui succède de 1779 à 1793. De 1794 à 1803, la cense passe au gendre de ce dernier, Antoine-Joseph Staquet-Gomand et à son fils.

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  Coninsart a donc été tenue par la famille Gomand pendant un siècle par baux successifs

Ces quatre documents photos sont déjà publiés sur le site de Sauvenière. Merci à Ph. Laduron

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Vue aérienne ancienne artistique. Au premier plan, la nationale 29.
Vers la gauche, Gembloux, à droite, l’entrée du bois de Buis.

 

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Un petit édifice religieux, une niche murale, consacrée à Saint-Donat se trouve dans une étable de la ferme. Vue depuis le Ravel entre la gare de Thorembais et celle de Sauvenière.

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© Google Earth – août 2016

Auteur : Jean-Marc Gilles

retraité, passionné d'histoire, de philosophie et de littérature

Une réflexion sur « Coninsart (ferme de) »

  1. Et c’est à hauteur de la ferme de Coninsart qu’en 1989 on a trouvé heureux de supprimer 400 mètres de la voie romaine, par la grâce d’un plan de remembrement.
    Grande première pour cette voie historique, qui a résisté à tout mais pas à l’agriculture intensive et ses « besoins » (couplés évidemment à la bonne structuration du patrimoine des agriculteurs, qui ont tant l’oreille des édiles locaux).
    Voir la partie supprimée, en rouge sur le site suivant:
    https://www.balnam.be/sauveniere/chemin/1

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