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Majorettes Lonzinoises (les)

 

« Le groupe a été fondé en 1971 officiellement. La première sortie a eu lieu pour la kermesse de Lonzée. Mais la préparation a pris plus d’un an. En 1970, Adolphe Lemineur, qui est resté président jusqu’à la fin (1979), a proposé à mon père de fonder un groupe de majorettes et l’idée est partie. Mon père, Francis Rouyr en a été le vice-président mais pas jusqu’au bout. Les dames du comité ont confectionné le premier costume. Les répétitions se faisaient dans notre local officiel, actuellement « l’Atelier Sorcier ». Il est vite devenu trop petit et quelques années plus tard, nous avons déménagé à Sauvenière, dans une salle à l’arrière d’un sentier rue du village. Quand le temps le permettait, on répétait dehors. » (Murielle Rouyr)

 

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Le groupe devant la façade arrière du château de Ferooz en 1971-
Ici, 29 majorettes et 12 musiciens
document collection Jean-Marc Godfroid

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le groupe à Yvoir – vraisemblablement 1976
Ici 33 majorettes et 13 musiciens
photo sur Delcampe.be

 

Au début, les costumes étaient confectionnés en comité, par certaines mamans des petites majorettes. Le premier changement du costume eut lieu en 1973, par un aménagement du premier costume: on retire les manches et on les remplace par un boléro en voile placé sous la robe qu’on garnit d’un liseré doré. Un deuxième changement de costume a lieu en 1975. Cette fois, il est confectionné par une société et il y a aussi un changement de chapeau.

« Les premiers costumes ont été confectionnés par les dames faisant partie du comité. Je sais que maman et Nelly Lemineur, la maman de Nadine en ont fait. Je me souviens des filles venant faire leurs essayages à la maison. Je n’avais que 5 ans«  (Murille Rouyr)

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en début 1973
document Agnès Vassart

 

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sur la place Saint-Guibert à Gembloux en 1975
document Magali Noël


Commémoration du 5ème anniversaire du groupe en 1976
lors de la fête à Lonzée

 

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Remise des diplômes  – document personnel Agnès Vassart.

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document personnel Agnès Vassart.

 

« Je me souviens de la toute première répétition : la monitrice, Michèle Jaumonet faisait tourner les jeunes filles en rond autour du local, deux par deux en leur apprenant à marcher au pas. Les parents regardaient. Je me souviens d’avoir pleuré parce que je ne pouvais pas en faire partie : je n’avais que 5 ans et il fallait en avoir 6. C’est Michèle Jaumonet que est venue me chercher et m’a mise devant avec Nadine Lemineur (la plus jeune après moi. Elle avait juste 6 ans) Et j’ai pu défiler! Je ne connaissais même pas ma gauche de ma droite et j’entendais la monitrice scander « gauche, gauche »… je me contentais d’imiter Nadine. Je n’ai pas été intégrée au groupe tout de suite en tant que majorette effective. Je défilais devant un peu comme une mascotte. » (Murielle Rouyr)

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en pleine démonstration devant les installations des forains sur la place devant l’église.
document Jean-Marc Godfroid

« Michèle Jaumonet était la cheffe (et elle l’est restée jusqu’au bout) et il y avait deux « tambours majors » (des sous-cheffes ) habillées d’abord avec le même costume que nous, mais aux couleurs inversées, puis en blanc avec liserés d’or. Les répétitions avaient lieu tous les samedis et les sorties le dimanche. A la belle saison, presque tous les dimanches. Comme l’a dit Rémy Bauvin , on se présentait surtout aux kermesses de la région, souvent avec d’autres groupes de majorettes. Chaque année, nous défilions dans les rues de Namur pour accompagner St Nicolas et son cortège lors de son arrivée en ville. On l’a fait jusqu’à la fin du groupe. Nous avions été choisies en raison de la couleur de nos costumes : cyclamen, qui rappelait l’habit de St Nicolas. Au tout début, il n’y avait que les filles du village qui participaient au groupe, mais d’autres sont vite venues nous rejoindre. Il n’y avait qu’un groupe dirigé par Michèle puis le groupe s’est scindé en deux quand de nombreuses petites filles sont arrivées. Il y eut alors un groupe de petites, dirigé par une des tambours majors et un groupe de « grandes » dirigé par l’autre tambour major. » (Murielle Rouyr)

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il faut penser à s’hydrater…

 

 

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document Agnès Vassart.

 A côte du porte-drapeau, Adolphe Lemineur, président. Le porte-drapeau est Serge, le frère de Agnès Vassart et la dame à gauche (robe à fleur) sa maman, Lydie Vlémincx épouse Léon Vassart.

 

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la clique et le groupe
document Jean-Marc Godfroid

« Au début, une « clique » (principalement des tambours et qqes trompettes) dirigée par George Bologne nous accompagnait. Au départ de George, c’est le mari de Michèle Jaumonet qui a pris le relais. Nous étions également parfois accompagné par une fanfare (je crois me souvenir de la fanfare des chemins de fer de Namur) ou par une voiture avec un haut parleur qui diffusait les musiques sur lesquelles nous nous entraînions. Nous faisions également des spectacles le soir. Nous avions inventé un spectacle spécial : les vieux bâtons avaient été peints avec de la couleur phosphorescente (jaune pour une boule et rouge pour l’autre). On plaçait des néons mauves au dessus de la piste et on éteignait les lumières de la salle. Cela donnait l’impression qu’on jouait avec des bâtons de feu. ça a eu beaucoup de succès ». (Murielle Rouyr)

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document Jean-Marc Godfroid

 

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document Agnès Vassart

 

« Avec le temps, il y eu beaucoup de départ de jeunes filles, ce fut donc une plus jeune qui devint cheffe des « petites » : d’abord Nadine Lemineur puis Mireille……? Cette disposition a perduré jusqu’à la fin du groupe. Le groupe s’est arrêté en 79 par manque de motivation, les jeunes filles n’étaient plus attirées par ce genre de « sport », il ne restait que des beaucoup plus jeunes…. Nadine, Agnès et moi étions les plus âgées, et nous n’avions que 14 ans! » (Murielle Rouyr)

 

 


 « Des membres du comité, je me souviens de Jules Wilhelmi, Georges Bologne, sans doute les parents de Murielle Rouyr.  La fanfare Royale Saint-Roch n’avait plus d’effectifs suffisants pour participer à des cortèges. L’âge de certains de ses membres ne le permettait pas non plus. D’autre part, bon nombre de fanfares ou harmonies, rechignaient aux nombreuses prestations des groupes de majorettes qui se formaient à l’époque. Ce fut également le cas pour l’harmonie de Flawinne et celle de Malonne. Le nombre des prestations était élevé ainsi que les sollicitations surtout pour les kermesses de village et des cortèges dans le style des corsos. Georges Bologne, chef de musique à Lonzée à l’époque, forma une clique de jeunes tambours. La directrice des majorettes était Michèle Jaumonet de Namur. Je pense que des jeunes filles membres du groupe venaient aussi de l’extérieur du village. Au niveau du matériel et uniformes, c’étaient de gros investissements. En effet, les enfants changent très vite de taille et de pointures de bottes. Il a fallu acheter des accessoires : canne-major, bâtons de majorettes, chapeaux, tambours etc. Cette société doit avoir vécu moins de dix ans. Cette mode n’a pas persisté dans nos régions. »(Remy Bauvin)


merci à Murielle Rouyr, Agnes Vassart, Magali Noël, Jean-Marc Godfroid et Remy Bauvin

 

 

 

Auteur : Jean-Marc Gilles

retraité, passionné d'histoire, de philosophie et de littérature

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