Sucrapaille – Sauvenière

En 1906, en face de la gare de Sauvenière était établie une entreprise d’aliment pour bétail qui commença des activités spécifiques sous le nom de sucrerie de Sauvenière. En 1919 elle est reprise par la sucrerie d’Oreye. 

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 usine Sucrapaille à Sauvenière

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La production prend comme nom « Sucrapaille », qui est un fourrage pour chevaux et bovins, sorte de friandise composée de paille hachée et de mélasse de sucre.  

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Chaque jour, 40 wagons de mélasse arrivaient en gare de Sauvenière, en provenance d’Oreye ou de Hoegaarden. Pendant les mois d’été, d’autres wagons de paille étaient acheminés vers Sauvenière. Par ailleurs, une quinzaine de wagons avec le produit fini quittaient l’usine journellement pour être acheminés vers les acheteurs. La cour de l’usine avait donc du être aménagée avec plusieurs voies ferrées raccordées au réseau, pour permettre le travail de l’entreprise qui compta au moins 50 travailleurs. 

 

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Sur cette publicité dessinée de 1920, on voit bien sur la droite, la gare de Sauvenière, sa proximité directe avec l’usine et les voies ferrées de pénétration sur le site de Sucrapaille. Dans le coin supérieur gauche, la chaussée de Tirlemont. A l’avant-plan, juste à droite du mot « Maxima » on voit le dessin d’un poteau et une construction en hauteur qui est la cabine électrique qu’on peut encore voir de nos jours à l’entrée de la propriété.
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 source document – Brabantiae Libri blogspot 
En 1925, Roger Van Cutsem devient directeur de l’usine. Issu d’une vieille famille anversoise de notables, lui-même juriste, il avait épousé Elvire Roberti, fille de l’administrateur-délégué de la Sucrerie Notre-Dame à Oreye. Il crée aussi une entreprise pharmaceutique qu’il implante près de la gare de Chastre en 1939, avant de l’installer à Maisières en 1943. Il s’établit avec sa famille au château Le Docte à  Chastre à partir de 1939.  Après la famille Roberti, la famille Poswick qui y est liée par mariage, va diriger l’entreprise. Jules Poswick, épousera en effet Marthe Roberti en 1922 (fille de Elvire Roberti); il est donc gendre de Jules Auguste Roberti, et deviendra directeur en 1944.

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document source –  . R.Delooz – Les Villages de Gembloux – 1988 –
             En avril 1944 – jules Poswick est alors directeur. 

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L’usine Sucrapaille à Sauvenière – vers 1930  


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Un chariot attelé en approvisionnement dans la cour de l’usine dans l’entre-deux-guerres. 

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Le château de la famille Poswick  à Sauvenière, jouxtant l’ancienne usine Sucrapaille dont elle est propriétaire. Elle portait le nom de « Roseraie »  

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  Le château a été la siège d’un incendie le 30 août 2016 (voir Vers l’Avenir – photo © VA)

 

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Auteur : Jean-Marc Gilles

retraité, passionné d'histoire, de philosophie et de littérature

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