On doit sa construction sur un promontoire sablonneux, au 49è abbé de Gembloux, Pierre Dumonceau (1716-1732). Elle a succédé à une église primitive du XIIe siècle. Construite en pierres schisteuses de la région Gembloutoise, la tour a été refaite en 1754. L’église a subi de profondes transformations en 1837. Elle comporte trois nefs et six travées |
On y accède soit de la rue du Trichon par un escalier comportant quatre volées de huit marches et trois paliers, soit par la place du Sablon longeant son côté nord.
En contrebas, la rue du Trichon.
Le portail est de style Renaissance.
Dans le mur de la facade, à quelque 3 mètres de hauteur, sur la gauche du portail, une pierre armoriée se trouve encastrée. Elle porte le millésime de 1537, ainsi que la devise et les armes d’Antoine Papin, abbé du monastère de Gembloux (1518-1541). La devise est « omnia morte delentur », tout est détruit par la mort. |
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Plusieurs stèles gravées bordent le portail. En voici trois.
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© KIK- IRPA – cliché M010079 – 1967
Les fonds baptismaux sont du 16e siècle, réalisé en gothique.
La cuve est ornée de quatre têtes et quatre fleurons. Le couvercle est en laiton du 19e siècle.
Quant à la cure, elle date de 1770, alors que l’abbé Jacques Legrain gouvernait l’abbaye de Gembloux (1759-1790). Vendue comme bien national, elle fut achetée vers 1797 par J.G. Generet, expert à Sauvenière. Voir sa stèle ici plus haut, 1e à gauche.
Sur le flanc gauche de l’église, une stèle commémorative aux victimes du village pendant les deux guerres:
Balza Fernand – Vieslet Raphaël – Grandhenry Jean-Baptiste – Delcorps Robert – Simon Jean.
A l’arrière gauche de l’église, on trouve une croix en pierre au sol, et encore plusieurs stèles encastrées.
carte non datée – auteur inconnu © DR
carte non datée – auteur inconnu © DR